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GEORGES MATHIEU

Georges Mathieu, né le 27 janvier 1921 à Boulogne-sur-Mer, et mort le 10 juin 2012 à Boulogne-Billancourt, est un artiste peintre français considéré comme un des pères de l’abstraction lyrique.

Les titres des toiles de Georges Mathieu se rapportent parfois aux mathématiques (Théorème d’Alexandrov), à la physique (Principe de Pauli), ou encore à la logique (Grand syllogisme conjonctif), mais le plus souvent à l’Histoire (La Bataille de Bouvines, Les Capétiens partout, La Bataille de Hastings, Le massacre de la Saint Barthélemy, L’Élection de Charles Quint, etc…). Plutôt que d’attribuer un numéro à une toile, l’artiste préfère en effet des références par exemple historiques, certes gratuites, mais potentiellement évocatrices. En 1956, Georges Mathieu est invité à réaliser une exposition à Londres, occasion à laquelle il décide de peindre, notamment des tableaux de grand format. L’atelier initialement prévu étant trop exigu, Georges Mathieu s’installe en pleine rue, étalant pinceaux, couleurs et matériel divers à même le sol, captant ainsi l’attention des passants. Le critique d’art Toni del Renzio note alors minute par minute chaque geste, coup de pinceau, changement de couleur, et mouvement de recul du peintre pour mieux saisir l’ensemble.

Au bout de cent treize minutes de peinture, la toile géante La Bataille de Hastings est achevée.

RAYA SORKINE

Raya Sorkine met le visiteur face à un véritable feu d’artifice pictural. Nous avons là un peintre de la joie, de l’amour qui marque son hérédité. Il reflète le miracle de la création, de l’idée divine. Conteur né, il nous entraîne dans son amour des femmes, de la musique, inspiré par sa mère nommée…Raya. Il est l’héritier d’une des plus riches révolutions de l’histoire de l’art, ayant connu le classicisme, l’impressionnisme et le néo, l’explosion de l’art moderne et ses multiples écoles, Cézanne, Pablo Picasso et Marc Chagall.

Je ne connais ni mes yeux, ni mes mains, ils obéissent au secret de mon âme … Ma rencontre avec la lumière est brève, mais ces courts instants marquent ma vie pour l’éternité.
Raya Sorkine

FEDERICO HERRERO

Federico Herrero est né à San José (Costa Rica) en 1978 et a étudié la peinture à l’Institut Pratt de New York de 1997 à 1998. Depuis 2001, il a entrepris des commandes au Canada, au Costa Rica, au Japon, en Suède, en Suisse et Le Royaume-Uni.
La pratique de Herrero se situe à l’extérieur des traditions d’abstraction conceptuelle, muraliste et géométrique d’Amérique latine, mais son œuvre fait référence à tous ces styles. Les images de Herrero sont souvent peuplées de taches de couleur, de figures étrangères et d’yeux désincarnés, et révèlent une fascination à franchir les frontières. L’artiste a brouillé la ligne entre public et privé, par exemple, dans une intervention intitulée Fictional Publicity (2000), dans laquelle il a accroché de petites peintures partout dans sa ville natale; Certains sont restés en place pendant des jours, d’autres ont disparu après quelques minutes. Pour la Biennale de La Havane (2003), Herrero a transgressé les frontières nationales en peignant mappa mundi au fond d’une piscine publique, permettant aux nageurs cubains de s’imaginer errer dans le monde.

OTTO HERBERT HAJEK

Otto Hajek a fréquenté l’école secondaire de Prachatice et plus tard est allé à l’école Erlangen. De 1947 à 1954, il a étudié la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Stuttgart. En 1978 il reçoit le titre de professeur qui lui a été décerné par le Land de Bade-Wurtemberg. En 1980, il a été nommé à la tête d’une classe de sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe, il y enseigne jusqu’en 1992.De 1972 à 1979, il a été président de l’Union Artiste allemand. À ce titre, il a fait campagne principalement pour la sécurité sociale des artistes. Jusqu’à sa mort, il a vécu à Stuttgart. Sa tombe est dans le cimetière de la forêt en Degerloch.

PAUL ACKERMAN

Paul Ackerman a quatre ans lorsque, en 1912, son père, administrateur de société et grand amateur d’art, décide, par contrainte face à « l’antisémitisme qui est une dure réalité en Roumanie », de venir s’installer à Paris, dans une grande villa face au bois de Vincennes. Il fait ses études secondaires au Lycée Charlemagne (où il se lie d’une amitié durable avec Gabriel Arout, futur auteur de théâtre pour qui, plus tard, il réalisera les décors), puis à l’École alsacienne. À partir de 1925, Ackerman étudie le droit et les lettres à la Sorbonne, mais, fréquentant assidûment le Musée du Louvre, il sait que sa vocation est ailleurs.

La propension de Paul Ackerman à l’ésotérisme s’est confirmée en 1965 avec l’Agartha, définie par René Guénon comme «un monde souterrain étendant ses ramifications partout sous les continents». Ackerman se sent poussé à rendre visible ce monde invisible. Son œuvre, et c’est ce qui fait son unité dans sa pluralité, relève donc d’une métaphysique où tout revêt un sens symbolique ou cosmogonique.

Décédé en 1981, il repose au cimetière de Bagneux.

PHILIPPE PASQUA, l’insaisissable

Philippe Pasqua s’est imposé au fil d’un itinéraire hors-norme comme l’un des artistes majeurs de sa génération.
Dès le départ, son art impressionne et bouscule les certitudes de celles et ceux qui le côtoient, tel le grand critique Pierre Restany.
Chez Pasqua, le goût du monumental va de pair avec une attirance pour ce qu’il y a de plus vulnérable : les corps et les visages. Avec parfois ces différences stigmatisantes que l’artiste, au travers de sa peinture, reprend à son compte et magnifie : portraits de transsexuels, de trisomiques ou d’aveugles …
Handicaps, différences, obscénité ou sacré : chaque toile est le fruit d’une lutte, d’une tension entre ce qui est montrable et « toléré » et ce qui est socialement refoulé ou occulté.

La peinture de Pasqua, on la reçoit comme un choc physique mais aussi comme une vision à la fois explosive et incisive. L’amplitude des gestes de l’artiste — une danse où alternent brutalité et finesse, transe et lucidité —, commande le format monumental de ses toiles.
Il débute en peignant des sortes de fétiches ou d’énigmatiques silhouettes évoquant le vaudou. Puis, peu à peu, son regard se tourne vers celles et ceux qui l’entourent. Il s’immisce dans les plis et replis de l’intimité des êtres ; va jusqu’au tréfonds de leur être.

COPE2

Cope 2 est un des plus important artiste issu du mouvement Graffiti. À New York, son leg créatif n’en finit pas d’influencer les jeunes générations. Lorsqu’il débute en 1978, Fernando Carlo AKA Cope 2 est comme tous les gamins de sa bande : il souhaite s’exprimer et se faire remarquer par ses pairs. La petite troupe graphite ses noms respectifs sur les métros et les murs de leur quartier. Très vite, il s’impose comme le  » King de la ligne 4 « , celui qui y peint le plus, et le mieux. Très actif dans les années 1980 – 1990, Cope 2 est reconnu par tous comme l’ambassadeur définitif du graffiti à New York. 
Ses nombreuses collaborations avec d’autres artistes (Shepard Fairey, Retna, Kenny Scharf …) montrent à quel point ses pairs l’admirent et le respectent. Quant à son travail d’atelier, il lui permet d’intégrer de grandes collections depuis de nombreuses années.

FREDERIC SAMUEL CORDEY

Élève d’Isidore Pils et de Gustave Boulanger à l’École des beaux-arts de Paris, il fait partie d’un groupe qui se révolte contre l’enseignement de ses professeurs avec son camarade Pierre Franc-Lamy (de). Cordey abandonne très vite la peinture enseignée à l’académie pour suivre la voie des impressionnistes, et il expose avec eux en 1877 avec quatre tableaux : Rue à Montmartre, Le Pont des Saints-Pères, le Séchoir (Chantilly), et Pêcheur (esquisse).Proche de Renoir dont il est un des plus fidèle compagnons, il figure dans plusieurs tableaux du maître : Bal du moulin de la Galette et dans La Conversation. Le fils d’Auguste, Jean Renoir, rapporte une théorie de Cordey qui plaisait beaucoup à son père : « Les peintres comme les gymnastes doivent se maintenir en forme. Ils doivent garder leur vue claire et leurs gestes précis et de bonnes jambes pour aller au paysage »

« Cordey est également un ami de Cabaner, et l’une de ses œuvres figure dans la liste citée par Cézanne à Zola des œuvres donnés pour venir en aide au musicien. » Il admire aussi Nina de Callias (l’une de ses toiles représente Le Jardin de Madame Callias), et Léon Dierx dont il fait les portraits. Léon Dierx, prince des poètes est acheté par le docteur Viau en 1899.

Paysagiste attentif, il séjourne non loin de Camille Pissaro à Neuville-sur-Oise et Éragny. Il participe au Salon d’automne dès sa création en 1903 et jusqu’en 1908. Il est nommé sociétaire de ce Salon en 1904, année où il expose six peintures.

NICOLAS ISSAIEV

Nicolas Issaiev est né près d’Odessa, en Ukraine en 1891. Peintre, graphiste et décorateur de théâtre, Issaiev étudié à Odessa et Kharkiv dans les studios de V. et A. Shuchajev Yakovlev et à l’Académie Ranson à Paris. Il était dans l’armée pendant la Première Guerre mondiale. Immigré en 1919 à Belgrade, où a travaillé au théâtre national en tant que décorateur. En 1925, s’installe à Paris. Il peint des paysages, des scènes de genre, et des portraits.
Exposé à de nombreux salon internationaux, notamment à Bruxelles, Paris, Belgrade . Entre 1940 et 1945 il a vécu dans le sud de la France. Après la guerre, Issaiev s’est rendu en Suisse, en Italie, Espagne. Issaiev a illustré des livres écrits par Sharl Bodler, Pier Ronsar, Edgar Allan Poe et Nikolay Gogol.
Entre 1950 et 1960, il est exposé dans des galeries importantes à Paris L. Krog, La Boétie, A. Weil et dans la galerie de New York P. Bernet. Participation à l’exposition « Artistes russes de l’Ecole de Paris » en 1961 et « l’accent russe » en 1974.
Il est décédé à Paris en 1977.

JEAN CHARLES BLAIS

En 1987, une exposition personnelle lui est consacrée au centre Pompidou à Paris. En 1990, il signe l’aménagement de la station de métro Assemblée nationale à Paris constituée d’une gigantesque frise de posters imprimés et renouvelés périodiquement (aménagement reconduit dans une nouvelle version depuis 2004). En 1996, il réalise un projet public « the Telephone Booths » constitué de posters affichés dans les espaces publicitaires des cabines téléphoniques de la ville à la demande du Musée d’art moderne de New York à l’occasion de l’exposition « Thinking Print ». En 1998, il présente à Paris, galerie Yvon Lambert puis au Museum de Groningen et à la Bawag foundation à Vienne, une série de travaux intitulés « sur mesure » qu’il fait fabriquer en tissus par un studio de couture. En 2002 les premiers éléments de ce travail ont été présentés par Modernism à San Francisco, la collection Lambert à Avignon mais aussi sous la forme de DVD dans des lieux de diffusion tels que la Fnac, Virgin, ou And A store au Japon. En 2004 Jean Charles Blais conçoit un nouvel ensemble d’images imprimées pour l’aménagement de la station de métro « Assemblée nationale » à Paris.

Il réalise aussi à la demande du « Grand Théâtre, Opéra de Genève » une suite de projets graphiques pour les affiches des représentations de la saison 2008/2009. Cette série d’images inaugure une prolifique suite de grandes gouaches sur papier, croisant sources photographiques, collages et papiers découpés. L’invention de ces assemblages épinglés réintroduit l’apparition de figures peintes dans son travail. En février 2010 il collabore également avec l’architecte Jean Nouvel sous la forme d’une installation à la présentation du « 100 eleventh avenue » à New York. Au printemps 2013 à Antibes, le musée Picasso lui consacre une importante exposition associant un ensemble de peintures récentes et inédites à un choix d’œuvres qui explorent au fil du temps, d’imprévisibles et permanentes transformations.

JEAN MESSAGIER

Jean Messagier est un peintre, graveur, sculpteur français. En 1947, a lieu sa première exposition personnelle à Paris; Galerie Arc-en-Ciel. De 1945 à 1949, l’artiste s’était montré sous l’influence de Pablo Picasso et de François Desnoyer qui fut son professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Messagier a été révélé de nouveaux au public lors de l’exposition organisée par Charles Estienne à la Galerie de Babylone, en 1952, sous le titre La Nouvelle École de Paris. L’année suivante, Messagier rompt délibérément avec le post-cubisme à tendance expressionniste.

Il s’appuie alors sur Jean Fautrier et Pierre Tal Coat pour élaborer une vision personnelle dans laquelle il restitue « la lumière… une lumière différente de celle des impressionnistes » qu’il avait « pressentie abstraitement ». Réalisant aussi bien des sculptures, tapisseries, chars de carnaval, des montgolfières, étiquettes de bouteilles de vin, il fut encore poète, compositeur de musique, écologiste, un humaniste militant et surtout peintre. Rattaché à l’École de Paris d’après-guerre, on le qualifie confusément d’abstrait lyrique, de nuagiste, de tachiste, de paysagiste abstrait […]. Lui-même n’a jamais voulu se définir, il a toujours renoncé à la dualité abstraction – figuration.

FRANCIS PICABIA

Francis Picabia est le petit-fils de Juan Martinez Picabia, né à Cuba, puis émigré à New York et Madrid et, côté maternel, d’Alphonse Davanne (1824-1912), chimiste et photographe, et président de la Société française de photographie. Son oncle, Maurice Davanne, est conservateur à la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. En 1894, voulant éprouver la vocation tôt manifestée de son fils, « Pancho » Picabia envoie, au Salon des artistes français, la toile de Francis intitulée Vue des Martigues. Le tableau ayant été non seulement accepté, mais primé, Picabia entre à l’École des arts décoratifs l’année suivante ; mais il fréquente plus volontiers l’École du Louvre et l’Académie Humbert, où il travaille aux côtés de Georges Braque et de Marie Laurencin. L’année 1897 marque un tournant dans sa carrière : la découverte d’Alfred Sisley lui révèle l’impressionnisme, pour lequel son enthousiasme se renforce avec la rencontre de la famille Pissarro, en 1898. Outre l’automobile et les jeux de hasard, il se passionne pour le cinéma et la photographie. Dans ses écrits sur le cinéma, il pressent le rôle prépondérant du cinéma américain. En 1924, il écrit le scénario du court-métrage Entr’acte, réalisé par René Clair, et destiné à être projeté à

l’entracte de son ballet instantanéiste, Relâche (chorégraphie de Jean Börlin et musique d’Erik Satie, celui-ci y figurant d’ailleurs au tout début). Il travaille ensuite pour les Ballets suédois, de Rolf de Maré, pour lesquels il réalise de nombreux décors. Son goût immodéré pour les fêtes et les voitures (il en collectionnera plus de 150), le ruine. Il multiplie les petites toiles de nombreux genres, parfois même inspirées de magazines pornographiques. Confronté à des ennuis de santé, ses derniers tableaux relèvent du minimalisme : des points de couleurs semés sur des fonds épais et monochromes, titrés Je n’ai plus envie de peindre, quel prix ?, Peinture sans but ou Silence… Au printemps 1949, la galerie René Drouin, à Paris, organise sa première rétrospective. À la fin de l’année 1951, Picabia souffre d’une artériosclérose paralysante qui l’empêche de peindre et meurt deux ans plus tard. Olga Picabia est décédée en 2002 à 97 ans.

ROBERT COMBAS

 

Robert Combas, né le 25 mai 1957 dans le 2e arrondissement de Lyon, est un artiste français.
Artiste prolifique actif en France, Combas est un peintre, sculpteur, illustrateur et musicien. Il est également un grand collectionneur de vinyles et un passionné de musique rock. La musique fonde véritablement son rapport à la peinture.Il est l’initiateur, avec Hervé Di Rosa, du mouvement artistique de la figuration libre qui démarre en 1979 avec la revue Bato.

Chef de file de ce mouvement en Europe, véritable star en France depuis les années 1980, il est aujourd’hui considéré comme l’un des artistes français vivant les plus importants. Il est le seul artiste français à apparaître chaque année dans le classement Artprice des 500 artistes les plus cotés au monde.Une grande rétrospective lui a été consacrée en 2012 au musée d’art contemporain de Lyon, et en 2016 au Grimaldi Forum de Monaco.

GEORGES GROSZ

George Grosz, né Georg Ehrenfried Groß le 26 juillet 1893 à Berlin et mort dans la même ville le 6 juillet 1959 (à 65 ans), est un peintre allemand, qui fut un membre important du mouvement Dada ainsi que de l’aile gauche du mouvement de la Nouvelle Objectivité. Admis en 1909 à l’Académie royale des arts de Dresde (Königlichen Kunstakademie Dresden), il entre ensuite en 1912 à l’École des Arts et Métiers du Musée des arts décoratifs de Berlin (Unterrichtsanstalt des Kunstgewerbemuseums Berlin) où il est élève d’Emil Orlik (1870-1932).

Baptisé « Maréchal Propagandada », Grosz organise avec Raoul Hausmann et Heartfield la Première foire internationale Dada à Berlin, le 5 juin 1920. Il pratique l’exagération caricaturale et montre avec vérisme, l’état du monde de l’après-guerre. Il emprunte aux futuristes et aux dadaïstes, la représentation dynamique et fiévreuse des grandes villes, en particulier dans son œuvre emblématique Les Funérailles d’Oskar Panizza (1917). Anti-nazi, Grosz quitte l’Allemagne en 1932. Invité à enseigner l’art à l’Arts Students League de New York en 1933, il y travaille de façon intermittente jusqu’en 1955. Il devient citoyen des États-Unis en 1938. Son style s’édulcore et verse dans un romantisme sentimental. Ce changement est généralement considéré comme un déclin. Dans les années 1950, il ouvre une école d’art chez lui, tout en travaillant pour le centre d’art de Des Moines. En 1954, il est élu à l’Académie américaine des arts et des lettres. En 1959, il choisit de retourner à Berlin, où il meurt le 6 juillet, victime d’une chute dans les escaliers, après une nuit de beuveries.

Amedeo MODIGLIANI

Amedeo Clemente Modigliani, né le 12 juillet 1884 à Livourne, Italie et mort le 24 janvier 1920 à Paris, est un peintre figuratif et sculpteur italien de l’École de Paris. Se considérant initialement comme un sculpteur, à la suite de sa rencontre avec Constantin Brancusi, ce n’est qu’à partir de 1914 qu’il se consacre exclusivement au dessin et à la peinture de nus et de portraits. Ses œuvres, aux formes étirées et aux visages sans regard ressemblant à des masques, demeurent emblématiques de l’art moderne de cette époque. Il meurt prématurément, de la tuberculose. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de neuf mois, se suicide.